Publié dans Politique

Contentieux électoraux - L’Opposition cherche à influencer l’opinion publique

Publié le dimanche, 12 janvier 2025

Les élections communales et municipales à Antananarivo continuent de faire parler. Cette semaine, une audience est prévue pour examiner les plaintes concernant le déroulement des scrutins dans la Capitale. Les résultats officiels du Tribunal administratif devraient être publiés d’ici une semaine au plus tard.

En attendant, une question se pose : quelle est la stratégie de l’Opposition face à ces contentieux ? Elle multiplie les accusations, mais semble hésiter à entreprendre des démarches concrètes.

Par exemple, l’Opposition dénonce des irrégularités, mais ne demande pas de confrontation des procès-verbaux, pourtant essentielle pour vérifier les résultats. Chaque candidat possède une copie de ces documents, tout comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pourquoi ne pas utiliser cette procédure légale au lieu de se limiter à des dénonciations sur les réseaux sociaux ?

De plus, l’Opposition appelle à une confrontation des listes électorales. Pourtant, selon la loi, seule la CENI peut établir et conserver ces listes. Si aucune autre liste officielle n’existe, que pourrait-on vraiment comparer ? Cette demande semble plus être un coup de communication qu’une démarche sérieuse.

En amplifiant ces accusations sur les réseaux sociaux, l’Opposition crée un climat de méfiance. Mais ces discours restent souvent vagues et ne s’appuient pas sur des preuves solides ou des actions légales. Pourtant, la loi prévoit des solutions claires : confrontation des procès-verbaux, recomptage des voix, ou encore saisie du Tribunal administratif. Ces outils, conçus pour assurer la transparence, sont peu utilisés. Cela donne l’impression que les accusations manquent de fond et visent surtout à maintenir une tension politique.

Si l’Opposition veut vraiment défendre les citoyens, elle devrait adopter une démarche plus constructive. Faire appel à la Justice avec des preuves concrètes montrerait qu’elle respecte les règles et qu’elle cherche des solutions.

L.A.

 

 

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Editorial

  • Complémentarité ou égalité !
    Le rideau est tombé sur la célébration de la Journée internationale des droits de la Femme. Presque dans tout Madagasikara, le pouvoir public et l’ensemble des mouvements associatifs en lien de près ou de loin avec la lutte pour les droits des femmes ont organisé des manifestations publiques et officielles durant la Journée du 8 mars. Dans la Grande île, sur toute l’étendue du territoire de la République Malagasy, depuis que l’Assemblée Générale a adopté la date du 8 mars comme Journée internationale des droits de la Femme en 1977, des cérémonies officielles pour célébrer la « Journée » ont été organisées.

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